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Une nouvelle catégorie de professionnels de la santé propose un traitement pour contrer les effets de la pilule abortive (RU486)

par Tabitha Goodling – 18 octobre 2024

La seconde chance offerte aux femmes de choisir la vie grâce à la méthode d'inversion de la pilule abortive continue d'être couronnée de succès, en grande partie grâce aux nombreux professionnels de la santé qui sont conscients de son importance et qui sont prêts à la mettre en œuvre. Depuis peu, des pharmaciens ont rejoint la liste des professionnels de la santé qui collaborent avec le réseau « Abortion Pill Rescue® Network » (APRN).

Le fait que des pharmaciens viennent s'ajouter à l'APRN apporte un niveau d'expertise supplémentaire qui permet de sauver des vies grâce à l'inversion de la pilule abortive.

Deux drogues sont utilisées pour pratiquer un avortement chimique, également connu sous le nom de pilule abortive : la mifépristone [RU486, Ndt.] et le misoprostol. La mifépristone agit comme un bloqueur de progestérone, cette dernière étant une hormone naturelle nécessaire au maintien de la grossesse. Le misoprostol est pris 24 heures plus tard et provoque la contraction de l'utérus et l'expulsion de la grossesse.

Il y a eu d'innombrables scénarios dans lesquels une femme a été prise de panique après avoir pris la première pilule abortive, regrettant de l'avoir fait. Certaines femmes ont déclaré avoir essayé de se faire vomir , car elles réalisaient en fin de compte que ce n'était pas ce qu'elles voulaient faire.

La méthode d'inversion de la pilule abortive consiste à prescrire de la progestérone à la femme après qu'elle a pris la mifépristone mais avant qu'elle ne prenne le misoprostol. L'administration de progestérone bio-identique pour contrer la mifépristone peut sauver la grossesse. Une étude de 2018 évaluée par des pairs a révélé que 64 % à 68 % des grossesses ont été sauvées grâce à cette méthode. Cela n'a pas entraîné d'augmentation des malformations congénitales et le taux d'accouchement prématuré a été inférieur à celui de la population générale.

Les statistiques indiquent qu'à ce jour, plus de 5 000 vies ont été sauvées grâce à la méthode d'inversion de la pilule abortive.

Des gynécologues-obstétriciens pro-vie de tous les États-Unis et du monde entier ont accepté de prescrire cette méthode lorsque des femmes appellent la ligne d'assistance téléphonique pour demander de l'aide. De nombreux centres d’accueil de femmes enceintes font également partie de l'APRN, qui regroupe plus de 1 400 professionnels de la santé, centres d'accueil, hôpitaux -- et maintenant pharmacies -- qui administrent ou prescrivent l'inversion de la pilule abortive.

Le rattachement de pharmaciens à l'APRN est une première qui permet à ces professionnels de santé d'être disponibles en période de crise pour les femmes.

Christa Brown, directrice principale de « Medical Impact for Heartbeat International », a déclaré que ce rattachement des pharmaciens à l'APRN était dans la logique des choses.

« Ce partenariat visant à soutenir les femmes est enthousiasmant pour nous », a déclaré Mme Brown. « Les prescripteurs peuvent prescrire le protocole d'inversion dans une pharmacie qui soutient le choix de la femme de poursuivre sa grossesse ».

« Heartbeat International » est le plus grand réseau d'organisations d'aide aux femmes enceintes aux États-Unis et dans le monde et gère l'APRN.

« Un pharmacien apporte un niveau supplémentaire d'expérience professionnelle qui garantit que les femmes recevront les soins dont elles ont besoin », a-t-elle déclaré. « Les pharmaciens ont une connaissance approfondie du fonctionnement de la drogue mifépristone et de la façon dont ses effets dangereux peuvent être annulés par la progestérone ».

Le danger posé par les drogues abortives chimiques, a déclaré Brown, est un danger que les femmes doivent comprendre et que les pharmaciens APRN peuvent confirmer simplement parce qu'ils en comprennent la science.

« L'inversion de la mifépristone est étayée par la science », a déclaré Mme Brown.

« La mifépristone est un antagoniste des récepteurs de la progestérone », explique-t-elle. « Lorsque de la progestérone micronisée est administrée à des femmes qui espèrent poursuivre leur grossesse, elle inverse l'effet antagoniste de la mifépristone ».

« Lorsque la mifépristone a été développée il y a des décennies, les chercheurs ont documenté la façon dont elle pouvait être inversée avec de la progestérone », a-t-elle ajouté. « Cela a été prouvé par des études animales et humaines, ainsi que par les milliers d'enfants vivant aujourd'hui après une inversion réussie de la pilule abortive. »

Un pharmacien peut assurer cette formation, a déclaré Mme Brown. Elle a souligné que la progestérone bio-identique « naturelle » sauve des grossesses depuis les années 1950 et a même été approuvée par la FDA en 1998. La progestérone est également utilisée dans les traitements de fécondation in vitro et son innocuité a été prouvée.

Mme Brown a déclaré à Pregnancy Help News que les « pro-choix » tentent d'étouffer ces vérités scientifiques avec leur propre interprétation tendancieuse de la « science ». On retrouve aussi les politiciens pro-avortement et les médias complices de l'avortement dans leur campagne de censure et de dénigrement de la méthode d'inversion de la pilule abortive.

« C‘est contraire à l'éthique que de refuser l'information et l'accès à ces soins à ceux qui les demandent », a souligné Mme Brown.

« Offrir un antidote sûr à une drogue fait partie des soins normaux et cela inclut l'inversion de la mifépristone pour les femmes qui choisissent de poursuivre leur grossesse », a-t-elle déclaré.

Malgré ces pressions persistantes contre le protocole d'inversion, la plupart du temps, les femmes n'ont pas de problème pour obtenir une ordonnance de progestérone, a déclaré Mme Brown.

« Toutefois, certaines femmes qui cherchent à s'informer ont vu leur prescription de progestérone refusée », a déclaré Mme Brown. « Ce n'est pas à cause d'un risque potentiel, mais en raison d'une idéologie politique concernant l'avortement ».

Il y a des pharmaciens, dit-elle, qui croient, comme les activistes pro-avortement, qu'une fois qu'un avortement est commencé, il doive se poursuivre.

« Lorsque cela se produit, nous sommes généralement en mesure de transférer la prescription de progestérone à une autre pharmacie. Mais c'est un sérieux problème pour la patiente de subir un retard dans les soins prescrits par son médecin », a-t-elle déclaré.

Mme Brown explique la procédure à suivre lorsqu'une femme dans le besoin demande l'aide de l'APRN :

Elle s'adresse à l'APRN, qui dispose au téléphone, 24 heures sur 24, d'infirmières formées à cet effet. La femme peut d'abord se connecter par téléphone, par SMS, par chat ou par courrier électronique. Après lui avoir expliqué l'aide dont elle peut bénéficier, l'infirmière lui demande si elle souhaite poursuivre. Si elle répond par l'affirmative, l'infirmière la met en contact avec un prestataire de services d'inversion de pilule abortive de sa région. Elle reçoit également les coordonnées du centre pour femmes enceintes de sa région, qui peut lui apporter une aide et des ressources gratuites. Le professionnel de santé qui prescrit la progestérone met la femme en contact avec une pharmacie.

« Il s'agit de soins urgents parce que la femme a pris une drogue abortive », a déclaré Mme Brown. « Plus de 90 % des connexions se font en moins d'une heure après l'appel de la femme. »

« Le pharmacien est en mesure de continuer avec des explications et peut répondre à toutes les questions que la femme peut se poser », a-t-elle ajouté.

Par conséquent, les pharmaciens qui travaillent avec l'APRN sont une pièce essentielle du puzzle lorsque le temps est compté.

Le réseau est toujours à la recherche de nouveaux prestataires, car il se développe en offrant aux femmes une deuxième chance de choisir.

Les gynécologues-obstétriciens, les centres pour femmes enceintes et les pharmaciens peuvent se rendre en ligne sur le site de l'APRN et suivre les étapes pour rejoindre le réseau.

Note de l’éditeur : Heartbeat International gère le réseau « Abortion Pill Rescue® Network » (APRN) et « Pregnancy Help News ». Heartbeat fait actuellement l'objet de deux actions en justice intentées par des procureurs généraux d'État américains concernant la diffusion d'informations sur l'inversion de la pilule abortive.

Tabitha Goodling

Tabitha Goodling
Tabitha Goodling écrit pour des médias depuis plus de 20 ans dans son État d'origine, la Pennsylvanie. Depuis 2018, elle est responsable des services à la clientèle dans son centre local d'aide aux femmes enceintes et est l'auteur d'une étude biblique. Elle et son mari élèvent quatre filles adolescentes, dont des triplées.

Traduit depuis Pregnancy Help News, avec autorisation